Aujourd’hui continue d’être assombri par le noir que projette sur l’humanité, ce qui restera une fois pour toutes, l’un des microorganismes les plus dévastateurs depuis des siècles. Le Coronavirus, depuis cinq mois environ a manifestement bouleversé le quotidien des hommes où qu’ils soient sur le globe. Plus de deux cent mille victimes sont pour l’heure enregistrées à travers le monde qui ploie encore sous les charges de cette pandémie que visiblement, même les plus grandes puissances semblent n’avoir pas vue venir. Le tribut payé à cette maladie respiratoire est déjà lourd puis seuls les optimistes préparés sont certains que sa fin est pour demain.
La première solution était inévitablement de trouver les stratégies nécessaires afin de faire barrière au COVID19. Ensuite la solidarité humaine entre les nations s’est imposé, puis la recherche d’éventuels vaccins susceptibles d’éradiquer le virus est devenue une course effrénée. Les premiers héros de cette lutte pour la défense de l’humanité sont les médecins. Ici, la guerre ne se fait pas à l’arme à feu ni avec des obus de mortiers. L’ennemi n’est même pas visible à l’œil nu. Il est infiniment petit mais ses désastres sont démesurément grands. Chaque bataille du combat vaut la peine d’être gagnée par les hommes en blouse qui de jours comme de nuits sont sur le front. A l’instar d’une guerre qui oppose deux armées de soldats, nombreux sont ceux d’entre eux à y avoir laissé leur peau. C’est donc à ces martyrs des hôpitaux et des laboratoires que revient le plus grand mérite de cette lutte que l’humanité va à coup sûr gagner.
L’appel des âmes du monde a été également très vite écouté par les volontaires et membres des organisations de la société civile à travers la planète. Des séances de sensibilisation à la distribution de matériels de protection contre le virus en passant par les dons à l’endroit des couches les plus vulnérables, l’humanité n’a pas manqué l’occasion de prouver qu’elle a un cœur, un très bon cœur. C’est également l’autre test réussi par les hommes qui auront compris définitivement qu’en réalité, il n’y a de fort qui ne soit pas faible. La solidarité est devenue un mot si grand au point où il serait souhaitable de la voir enracinée dans les habitudes des hommes même après la pandémie.
L’espérance est grande, très grande. Il faut espérer des hommes plus forts dans un monde plus vivable après la pandémie. Car le virus aurait déjà infligé trop de torture à l’esprit du monde et à l’âme de l’humanité même si sa fin était pour toute suite.
Maintenant il faut que ça cesse. C’est ce que nous voulons puisqu’en réalité, l’histoire de ce siècle est déjà tristement enrichie de chants sombres. Des voix sont parties là-bas dans le lointain et ne laisseront plus jamais entendre les mêmes mélodies de triomphe. Désormais il faut prier pour elles afin qu’elles reviennent pour régner sur l’humanité encore et ceci pour des siècles et des siècles.