Le savoir, c’est la force qui nous pousse à transformer positivement les choses autour de nous. C’est la connaissance éclairée qui en nous, attise la lumière du bien et nous propulse sur le chemin de la manifestation exclusive du ‘’bon sens’’, avec comme corollaire immédiat, le don de soi pour le meilleur de l’autre. Le savoir, pour en rester véritablement tel, ne fait que du bien. Le plus précieux bien qui nous justifie le mieux, est celui qui nous emmène d’abord à agir pour la joie des filles, à œuvrer pour le bonheur des femmes. Parce qu’en définitive, le salut du monde à l’instar de son avenir réside dans les mains des filles et des femmes. Le 11 octobre dernier, le monde entier a comme depuis l’année 2012, consacré la journée aux Droits des filles. La journée internationale des droits des filles est non seulement à célébrer mais surtout à dédier à une profonde réflexion et à une synergie d’actions pour contribuer à bâtir un meilleur monde. Les petites filles et les adolescentes sont victime à travers le monde, de toutes formes de violences, mariages forcés, grossesses précoces, excisions et trafics de tous ordres. Ce mal fait à la fille, quelle que soit la raison avancée, n’est qu’une honte que son auteur et ses complices additionnent au péché du monde. Il nous faut un monde fort. Nous avons en tant qu’individu, le devoir de contribuer à rendre à l’humanité toute sa dignité. Cela commence par l’engagement que nous prenons et les actions que nous menons pour rendre aux filles à travers le monde, toute la fierté qui leur revient. Ce n’est qu’à ce prix, que l’avenir de l’humanité qui en réalité réside dans les filles sera une lumière qui va éclairer le monde pour que ce dernier soit davantage un meilleur abri pour tous. Donnons aux filles l’éducation que nous leur devons. Offrons aujourd’hui aux jeunes adolescentes la force qui demain fera d’elles de bonnes femmes, de meilleures mères pour le bien du monde. Nous leur devons la sécurité ; nous leur devons la garantie d’une bonne santé; nous leur devons la justice; nous leur devons la paix. Car au final, le monde ne sera jamais heureux tant qu’il y aura ne serait-ce qu’une seule fille malheureuse quelque part sur la terre. Les filles sont partout et n’attendent que le minimum pour rendre au monde tout le sens qu’il lui faut. Leurs luttes défient l’aurore et prend toujours le dessus sur le coucher notamment dans les milieux ruraux. Les femmes rurales, elles aussi étaient à l’honneur le 15 octobre passé. C’était la journée internationale de la femme rurale. C’est aussi le lieu pour nous de rendre un hommage mérité à nos sœurs et mères de ces milieux souvent déshérités et généralement oubliés. Avec l’ardeur qu’on leur reconnait, les femmes rurales contribuent manifestement à la création de richesse. Elles représentent le quart de la population mondiale et sont toujours les premières qui donnent aux pays en développement la force d’espérer. C’est alors le premier devoir des organisations non-gouvernementales, associations à but non-lucratif, de même que les jeunes volontaires à travers la planète, d’œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des filles et des femmes notamment en milieu rural. C’est avant tout à ce combat que tous nous devons aller afin de relever le défi de l’Agenda 2030 des Nations Unies. Allons-y ! Rendons aux filles la vie, telle qu’elle nous a été donnée par nos mères. Mais avec un peu plus de bonheur, ce sera encore mieux.