La jeunesse s’interroge sur son destin après 30 ans de pratique démocratique au Bénin
La deuxième saison des Critical conversations a démarré le semedi 29 février 2020 à l’Université d’Abomey-Calavi. Initié par ‘’The Academy of Leadership anc Civic engagement’’ (ALCE), ces échanges citoyens ont permis au public de porter ses analyses sur ce que la jeunesse béninoise peut entretenir en guise d’héritage après trente années de pratque démocratique.
“30 ans de la conférence nationale des forces vives : quel héritage pour la jeunesse béninoise”. C’est autour de ce thème que s’est réuni le public qui a éffectué le déplacement de Obama center pour prendre part à ce premier numéro de la saison 2 des Critical conversations. Les discussions ont été animées par un panel constitué de Docteur Ebénézer Sèdégan, historien-spécialiste du Bénin, Miguèle Houéto, Juriste-Militante des droits de l’Homme et Cressan AGOSSOU, Chargé de mission du Président de l’Assemblée nationale du Bénin. Sous la modération du journaliste Ange M’toama, les participants ont eu droit à un rappel du contexte dans lequel s’est tenue la conférence nationale qui a eu lieu du 19 au 28 février 1990 au PLM Alédjo de Cotonou de même que le choix de la démocratie libérale et multipartite qui a été la décision historique issue de ce rendez-vous. Au cours de ces échanges durant lequel le public n’a pas tari de questions à l’endroit des membres du panel, il est à retenir que le Bénin a fait quelques progrès après trente années de démocratie. Néanmoins les participants sensibilisés sur leur engagement qui est désormais plus qu’une nécéssité s’ils veulent changer les choses, sont repartis avec la conclusion selon laquelle le Bénin a connu un recule ces dernières années pour ce qui concerne la liberté d’expression, la liberté de la presse, les droits de l’homme avec une mauvaise répartition des richesses de la nation. Le Directeur de l’Académie Aboudou Walid AGRO s’est dit heureux de l’engouement que suscitent les rendez-vous de Critical conversations avant de promettre inviter très prochainement le public à un autre numéro de ces échanges citoyens.