La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) a été adopté par les Nations Unies le 10 décembre 1948 en France. 75 ans après cette adoption, le Quintet des défenseurs des droits humains a tenu une conférence d’échange avec 5 ambassadeurs européens près le Bénin et autres acteurs défenseurs des droits humains. Cet événement a eu lieu dans la salle polyvalente de la Chaire Unesco de Droit de la Personne Humaine et de la Démocratie (DPHD) de l’Université d’Abomey-Calavi le vendredi 08 décembre 2023.
« Parcours et perspectives de la DUDH : quel monde de paix et de respect des droits humains 75 ans près son adoption ? » C’est le thème qui a introduit les échanges entre la délégation européenne et le Quintet, un groupe composé de cinq jeunes juristes défendant la promotion des droits humains. Miguèle Houéto Juriste, Spécialiste en droits humains-Egalité de Genre et Inclusion, Landry Angelo Adelakoun Juriste, Spécialiste en droits humains et démocratie, Fréjus Atindoglo Juriste, Spécialiste en droits humains, Conaïde Akouedenoudje Juriste, Spécialiste en droits humains et démocratie de même que Romaric Zinsou Juriste, Spécialiste en droits humains et écrivain, sont les cinq membres du groupe. Conduite sous la houlette de Miguèle Houéto, cette séance s’est tenue autour de 5 piliers à savoir la question de tous les droits pour tous, la participation inclusive et accès à la prise de décision, la non discrimination et égalité, transparence et accès à l’information, la redevabilité et état de droit. Les panélistes composés du Quintet et des ambassadeurs de l’Union Européenne en face d’un auditoire ont mené de fructueux échanges sur l’état des lieux de la DUDH et son application au Bénin. Landry Angelo Adelakoun dans son intervention a souligné la nécessité d’avoir un acteur public ayant le pouvoir de faire respecter les droits humains. « Nous pouvons retenir que 75 ans l’adoption de la DUDH, c’est que le monde a évolué nous sommes passé d’un monde un peu plus déshumanisé à un monde humanisé » a-t-il ajouté en ce qui concerne l’état des lieux de la DUDH depuis son adoption. Frejus Atindoglo quand à lui affirme que la participation des femmes et des jeunes aux instances de prise de décision est mitigée. Il continue en soulignant que la participation des jeunes et des femmes aux instances dirigeantes est important pour une gouvernance inclusive. La question du respect des droits humains au Bénin est un cheval de batail et d’actualité. « Nous essayons d’accompagner cela avec diverses activités pour que la jeune génération puisse bénéficier des droits de l’homme » dixit Hartleif Sylvia, ambassadrice de l’union européenne près le Bénin. Le quintet a pour finir, affirmé sa gratitude à l’endroit de tous les acteurs présents à cette conférence et a souhaité que chaque individu fasse la promotion des humains afin de contribuer à leur respect.
Yvon Kossou-Yovo