C’est sa seule richesse. L’homme n’a que ses droits. Il commence par ses droits et c’est par ces derniers qu’il finit par finir. Les droits de l’Homme constituent avant tout le précieux don reçu originellement du créateur par l’homme qui, à son tour l’admet pour qu’effectivement l’humanité soit. En vérité, l’humanité n’existe que par des droits dont l’ensemble devient de facto le maître suprême. Nous ne sommes alors que les élèves des droits humains. Il est donc plus fondamental pour nous, qui que nous sommes, d’être les premiers gardiens de nos propres droits et ceux des autres. Parce que nous n’existons que par nos droits, notre premier défi à relever, c’est d’aller avant tout à l’école de la connaissance, voire de la maîtrise de la cagnotte qui fait l’essentiel de nos droits fondamentaux, en tant qu’être humain. C’est ainsi que nous aurons fait l’esquisse vers une existence entière ; puisque exister entièrement, c’est d’abord connaitre ses droits. Lorsque nous finissons par avoir toute la conscience du contenu de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, il faut ensuite admettre que nous n’existons que pour nos droits. Exister pour les droits de la personne, c’est s’engager à les promouvoir ; et l’on ne saura jamais promouvoir les droits humains qu’en étant leur meilleur et ardent défenseur.
Quelle est aujourd’hui la parcelle de la déclaration des droits de l’homme que vous décidez ad libitum de défendre? La journée internationale des droits de l’Homme célébrée le 10 décembre de chaque année est définitivement encrée dans la tradition des nations du monde qui en 1948 se sont dit qu’il fallait rendre à l’humain toute son humanité. Cependant, le concret nous interroge sur ce que nous faisons pour que des foyers de bafouillage de ce qui fait l’essence de l’homme perdurent encore dans le monde. Combien de crimes ne commettent pas les hommes à travers le monde au nom de la religion ? Peut-on compter le nombre de milliers d’hommes qui périssent chaque année sous les coups de feu des engins et armes de toutes mesures de destruction, juste pour des convulsions politiques aussi diverses que sordides? Combien de scènes d’hypocrisie les puissances et multinationales n’ont-elles pas présentées à la face du monde avant de refuser sans gêne de s’accorder sur les mesures à prendre pour faire efficacement face à la crise climatique qui programme de mieux en mieux la misère environnementale sur notre planète ?
Nous ne sommes pas de bons élèves de l’école des droits de l’Homme. Nous n’apprenons pas nos leçons de droits humains. Parce qu’apprendre, c’est pratiquer. Au moins un droit de la personne est violé autour de nous chaque jour. De la vie au bonheur en passant par l’éducation, la liberté d’expression ou encore celle de réunion, de culte, nous sommes souvent une des aiguilles que le mauvais élève utilise pour tisser la chaine de violation des droits humains. Il faut que ça cesse ; nous devons être nos propres droits. Soyons les Droits humains !