Conférence LEAD  du  Réseau des jeunes leaders du Bénin

Les JLB et les OSC échangent sur leur rôle dans la lute contre sur l’extrémisme violent

Le samedi 17 Décembre 2022 a eu lieu à Cotonou, la deuxième édition de la conférence «leadership Entreprenariat, Action et Développement» ( LEAD) du Réseau Alumni des jeunes leaders du Bénin de la Fondation Friedrich Ebert.  Cette conférence a porté sur le   thème: «Société civile et lutte contre l’extrémisme violent au Bénin: cadres d’engagements, actions et perspectives ».

Les Jeunes Leaders du Bénin (JLB) de la Fondation Friedrich Ebert et les membres des organisations de la société civile (OSC) se sont réunis pour échanger sur le rôle des jeunes et des OSC dans la lute contre l’extrémisme violent au Bénin. C’est à l’occasion de la Conférence LEAD organisée par le Réseau Alumni Jeunes Leaders du Bénin (RA-JLB). A cet effet, un panel de discussion et d’échange  constituer du colonel Roland KOUTON, représentant du chef d’état major de l’armée béninoise, et de la coordinatrice de Wanep Bénin , Maryse GLELE AHANHANZO. Ce panel de discussion a permis aux jeunes leaders et aux OSC d’étudier les voies et moyens de coopération pour éradiquer l’extrémisme violent au Bénin. Ainsi, pour le représentant du chef d’état major, Roland KOUTON, la lutte ne peut pas être que sécuritaire. « La société civile à l’avantage d’être plus aux contact de la population. Il faut d’abord chercher les causes de cet extrémisme violent. c’est peut être l’ oisiveté , les manques de moyens de base , de subsistance et le désespoir  qui poussent la jeunesse à se faire enrôler par ces forces extrémistes. Alors, il faut trouver les moyens d’associer la société civile pour en savoir la cause», a t il fait savoir. Il a ensuite invité les acteurs des OSC à tout mettre en œuvre afin de sensibiliser les jeunes à a travers des actions sur le terrain.  Maryse Glèlè Ahanhanzo de Wanep Bénin a à son tour invité les forces de défenses et de sécurité à associer les leaders communautés, les groupes d’associations de jeunes dans la collecte d’informations. Elle rappelle que cette lutte contre l’extrémisme violent est une lutte à faire ensemble. << Un phénomène dont la cause n’est pas militaire, la solution ne peut pas être que militaire. Former les jeunes et développer le leadership chez eux doit être une priorité de l’État », a t-elle souligné. L’extrémise violent, autrefois dans les pays du Sahel, touche de plus en plus d’autres pays du continent comme le Bénin.

Stanislas HUEDEMAGNON